vendredi 20 avril 2007



Finalement on a laissé une journée de répit au cochon.
Maintenant on attend la pluie pour pouvoir commencer a semer. Alors on enjambe les pierres, on sort la machette, et on semera parfois sur une terre meme pas labourée: c´est trop accidenté, les boeufs ne passent pas partout.
Forcément, la concurence mondiale est un peu rude!




jeudi 19 avril 2007

Julio Cesar et Gladis deja en pleine action ce matin. Il est 7 heures, je prend mon café et observe l´arrivée du petit dernier: un bon gros cochon Ron-Ron.
Regardez le bien, priez pour lui et pour moi... demain matin a 5 heures, mon sommeil si doux (quoi qu´agité, chasse aux moustiques et démangeaisons obligent) va etre troublé par les cris atroces de l´animal.
Je demande juste cette fois a ce qu´on ne le loupe pas comme mardi dernier. Un coup de massue bien franc et bien visé! La...tout le monde est content.
Je choisis de rester dans mon lit bien qu´on m´invite bien sur fierement a ce grand moment. L´observation du découpage et de l´extraction au petit jour, acompagnée d´une assiette de riz-haricot rouges en guise de petit dej, sera suffisante je crois.



Reunion au sommet.
Qui obtiendra un crédit pour acheter un sac d´engrais ou une vache suplementaire?


Lundi, retour au boulot ! (la, la photo ne semble pas coller avec le discours, mais je vous jure qu´on s´agite violement les neurones)

Je suis revenue dans ma famille de fermiers, je crapahute dans la communauté pour debusquer mon objet d´etude dans un hamac, sous un arbre ou dans l´atelier "tortillas" avec l´aide de mon petit guide de poche Ramon.







Ce week end, l´eau n'est pas venue la nuit comme a l´habitude pour remplir les bidons. Il y a des invités a la maison et ca tracasse tout le monde de ne pas se laver.
Plan B: on va se baigner dans la riviere... Moi je doute de la pureté de cette eau mais bon elle est bien fraiche et fera le bonheur de deux sirenes!

samedi 14 avril 2007


Sortie d'école a La Trinidad.













Cette semaine, j'integre une troisieme famille: je développe ma faculté d'adaptation!

La maman est la représentante de la communauté de Mechapa et elle m'aide donc pour faire mon enquete, me présenter aux familles et parfois faire la traductrice entre mon espagnol académique et le parlé patois-rural-centre américain.
J'ai donc visité une quinzaine de famille, certaines me répondent avec plaisir parce que ca fait passer le temps aussi, et d´autres se méfient: je suis peut etre membre du gouvernement sandiniste ou bien au service des américains pour dénoncer les migrants clandestins...

Nos conversations finissent une fois sur deux par la question fatale: est ce que je crois en Dieu? Et la c´est l'incomprehension, la stupéfaction! On frole quasiment l´incident diplomatique, surtout avec les évangélistes, beaucoup plus fermés que les catholiques, qui me voient déja aux portes de l´enfer... J´essaye d´evoquer le relativisme, la tolérance et les différences culturelles mais je suis face a un mur, mélange de croyances sectaires et d´un gros manque d´éducation.

Je frappe donc aux portes de chaque "casita", slalome entre les poules et le gros cochon et tente de comprendre qui est marié avec qui, a qui est le petit qui a le nez qui coule ("il s'appelle comment ton petit frere?? Ah bon, c'est ton fils...") , qui est parti aux Etats Unis, ou combien de quintaux de haricots rouges on produit chaque annee dans cette famille...

Et puis il faut se faire au rythme local... ici, on a pas de travail, on attend souvent que l'argent des migrants soit transféré a la banque, il ne pleut pas donc rien ne pousse, et le hamac est le meilleur ami de l´homme...
Alors on papote, on contemple, on écoute la radio... et puis de mon coté je consacre une bonne patie de mon temps a lutter contre l´ennemi: je m´asperge, je me tartine, je me gifle mais le moustique et la fourmi sont plus forts que moi!





























jeudi 12 avril 2007


Retour a Esteli pour quelques jours. Souvenirs de révolution...

lundi 9 avril 2007



Lave-linge et seche-linge (dans l'arbre, sur la gauche) au bord du lac. Rythme ralenti pendant quelques jours avant de revenir a Esteli.

A bientot, besos.



























Baignade sainte a l'ombre des volcans pour toutes les creatures du seigneur!


























Voici le resultat de 4 heures d'ascension du volcan Masaya: 5 kms bien bien raides, de la boue a partir du 3eme km, une lagune dans le cratere, des singes hurleurs et une foret tropicale humide qui nous transforme en touristes suffocants et suants.

Rebelote pour la descente qui s'averera encore plus compliquee, mais on garde le cap et le sourire... des tartines, du miel et une bonne nuit nous attendent a la ferme du "trou du cul du monde".



















































Ici, Jésus aussi a le droit de se prendre pour un cow boy.


















La semaine derniere etait semaine sainte: accompagnee d'un italien et d'une espagnole rencontree a Condega par l'intermediaire de Veronica mon amie suedoise ( tout le monde suit?) , nous partons donc en vacances forcees!

Direction les Iles Ometepe, deux volcans au beau milieu du lac Nicaragua.









Visite d'une troisieme communaute, Mechapa, ou je pourrai etre hebergee chez la representante qui connait donc bien les famille de migrants.

Au passage, on va feter l' anniversaire du niño de la voisine: poulet et rhum pour tout le monde, gateau on ne peut plus cremeux et piñata (le truc orange pendu) rempli de bonbons qu'il faut casser tout en dansant sur des rythmes latinos endiables. J' ai echappe au quart d'heure colles-serres avec Juan Carlos, ouf!




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