samedi 31 mars 2007


et Copain, mon voisin.
( parce que "copain comme cochon!)

Julio mon cuisinier.



Un petit bonus: le vendeur de glace est passe ce matin.

Mais mon ventre n'accepte rien d'autre que de l'agua pura, donc j'observe...
















jeudi 29 mars 2007


Cheres amies,
je ne vous ai pas oubliees!

Apres l'homme pecheur des caraibes, je suis heureuse de vous faire partager ce moment de legende, quand le caaaoo boy monte sur son bidon, reajuste son jean's et mastique une brindille de paille...

(re) grrrr!...






En sepia pour exagerer un tout petit peu...

































Je vous presente maintenant mes nouveaux compagnons de route, mes partenaires de discutions, mes objets d'etude et eventuellement bientot mes chauffeurs pour m'emmener au village ... au galop! Yeeehaa!

En fait, je suis depuis cette derniere semaine en pleine action : je fouille, cherche, frappe aux portes, demande, harcele, observe...

Je visite des communautes autour de La Trinidad pour en choisir une ou je ferai mon etude. Ce matin j'ai participe a une reunion d'echange de techniques agricoles et puis je vais de trou perdu en trou perdu, des mairies vers les ONG, des vaches a lait vers les plantations de mais... Ca avance.

Je perfectionne mon espagnol aussi. Je n'ai pas parle ma chere langue natale depuis un bon moment et puis la j'ai passe l'epreuve du parle paysan-patois... C'est comme si Papy parlait espagnol en somme! et c'est pas si evident que ca, forcement!













































Voici un petit apercu de la ville d'Esteli. C'est pas transcendant mais c'est des gens pour de vrai.

Des travailleurs, des grosses-grosses voitures, des chevaux, des rues pleines de dechets et toujours notre ami Sandino pour conserver l'ame revolutionnaire.









Pour me changer les idees et dire au revoir a Veronica qui repart vers le plus hautes latitudes, je fais un saut a Condega. Au programme, soiree reggaeton-salsa, glande canape-tele ( c'est appreciable!) et decorticage des grains de cafe.

je sais pas pourquoi c'est ecrit souligne, c'est pas a retenir absolument mais je n'arrive pas a l'enlever... oui oui, ca va, j'ai pas ameliore mes capacite informatiques...

¿¿¿Vous aviez toujours reve d'une douche a triple jets faciaux et lateraux, massants, bullants ou moussants ainsi que d'une cuvette wc douillette en poils de renard retourne???

Dommage...



























A Esteli, Ismaris me peche dans la rue: je suis assez reconnaissabe avec mon gros sac et elle a besoin de compagnie. Tout le monde est content, elle papote jusqu'a epuisement, me met du vernis et des fleurs sur les ongles (si-si!) et moi je suis hebergee en echange de remplir le frigo ... qu'il n'y a pas donc les assiettes disons. Au menu riz, tortillas, haricots rouges, riz, tortillas, haricots rouges...

Ici, Cristhian et Ismariel les deux enfants. On a a peut pres rien a la maison, on fait le menage et la cuisine de A a Z parce que maman travaille le week end et etudie samedi et dimanche, et puis on regarde les tele novelas ( les feux de l'amour de Meme Na en version mexicaine et en pire ) et la roue de la fortune pour croire a l'abondance l'espace d'une petite heure... Sinon, les voisines viennent disperser la parole du seigneur ou bien se demander pourquoi ce meme seigneur si bienveillant les a entourees de vieux machos qui font des enfants dans 3 ou 4 foyers ??? alors la, j'ai pas de reponse moi!


Le bus me jette donc a La Trinidad, j'ai pas pointe au pif sur la carte mais presque...
Village pres de la ville d'Esteli, ici, on a pas vraiment l'abitude de voir une muchacha de mon espece, donc mes deplacements dans les rues relevent d'un bon western: poussiere, musique pas rassurante , on arrete de fumer son cigare, de se balancer sur sa chaise ou de jouer au ballon pour observer l'etrangere...

Je trouve quand meme la seule et unique auberge des environs. La nuit tombe a 18h et j'entre donc en communication avec la proprietaire pour ne pas mourir d'ennui dans cette chambre ravissante. On se fait un cafe au feu de bois, on admire les calendriers d'evangelistes de mes fesses, un petit coup de ceinture au petit dernier parce qu'on perd pas de temps en explications vaines et puis on discute de mon pays lointain... En quelques minutes, la nouvelle de la presence exterieure se repand et chacun son tout on vient se planter devant moi, les bras croises, sans me dire un mot, juste pour reluquer a quoi ca ressemble une francaise. Je peux pas vraiment m'empecher de rire, et puis on brisera la glace en se demandant pourquoi il y a 7 heures de plus la bas, si nous aussi on a la lune, si tout le monde peut aller a l'ecole ou a quoi ca sert la tour eiffel...? Cette question la reste irresolue.

Nuit formidable, entre une planche de bois et une moustiquaire trouee. Je garde espoir!


Escale a Granada, ville muuuuuy touristica, et bien trop pour moi. Je reste la parce que c'est proche de le capitale ou j'ai des profs a rencontrer et que c'est plus tranquille pour se ballader toute seule mais le cote tatouages, defile de mode et vacanciers assoifes de soleil commence a me herisser le poil...

Et puisque les choses n'avancent pas tres vite, je decide de prendre le taureau par les cornes et d'aller me jetter la tete la premiere dans des recherches actives . Tu voulais voir du paysan?? eh bien on a tout ce qu'il faut ici!

vendredi 16 mars 2007


Retour sur le lac pour piquer une tete avec un espagnol et une allemande de l'auberge.
On est vendredi, Pauline est partie ce matin pour les plages du Mexique et moi je redescend cette nuit vers Guatemala city pour ensuite enchainer a nouveaux deux jours de bus pour Managua.
Du temps pour reflechir et assimiler une semaine intense.
a bientot.

Jeudi matin, 3h, debout les filles, Tikal vous attend.
Pour la premiere fois, on decide de se lancer dans une visite guidée. Oups, nous voila entourées d'américains et a 5h, l'arrivée dans la jungle ressemble un peu a une mission comando en Irak: On saute de la camionnette pendant que le guide s'égosille "ok guys, here we are!" et on s'enfonce dans la jungle pour aller grimper en haut d'un temple au moment du lever du soleil.
Ensuite on les a semé parce que ca devenait insuportable et on a pu admirer le paysage a notre rythme. C´est splendide.










Une nuit dans le bus pour remonter a Flores.
Aujourd' hui, on bulle... pfff, quelle vie!



Epuisées et scotchées, on redescend...







Lundi, retour a Antigua pour une virée sur le volcan Pacoya, toujours en activité.

Téméraires mais pas vraiment rassurées: ce monstre a craché sa derniere coulée de lave il y a deux mois, on marche dessus et c´est encore chaud.

Paysage lunaire étonnant...A 2500 metres on s'essoufle un peu mais on avance aussi vite que de vraies sportives: d'abbord parce que les semelles fondent si on fait du sur place, ensuite parce que le guide porte un sabre au cas ou notre groupe soit la cible d'autochtones mal-intensionnés (y aurait-il ecrit dollars sur notre front?).









Dimanche, jour de marché aussi.
Un enfant dans le dos et quelques kilos de légumes sur la tete...






Mariza nous emmene en haut du village ou le chamane s'active pour la santé des enfants, la reussite des cultures et le bonheur des ménages.

Et puis devant l'église, un grand marché aux fleurs.















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